De nouvelles études confirment l’association entre glycation et démence sénile et laissent entrevoir un mécanisme d’action et une piste de traitement préventif.
La démence sénile, détérioration grave et irréversible des fonctions cognitives, longtemps expliquée par des aspects mystiques ou sorciers, d’où la confusion avec le sens commun du terme démence, n’est considérée comme une pathologie que depuis le XIXème siècle.
La démence sénile est générée par des maladies neurodégénératives, dont la plus fréquente est la maladie d’Alzheimer. Leurs causes sont encore mal connues : prédispositions génétiques, facteurs de risque liés au mode de vie (alimentation, hypertension, tabac…). Certains chercheurs parlent de la maladie d’Alzheimer comme d’un diabète de type 3.
La démence sénile a la particularité d’avoir une longue période préclinique sans symptômes, parfois jusqu’à plus de 10 ans avant le diagnostic.
Une étude publiée en 2024 et portant sur une cohorte de 3’000 personnes d’âge moyen 73 ans pendant 7 ans a montré une association significative entre niveau de glycation et fréquence de la démence sénile et de la maladie d’Alzheimer indépendamment des autres facteurs de risque (1).
Cette étude confirme à grande échelle de nombreuses études exploratoires montrant que la glycation consécutive à la surconsommation de sucre pourrait contribuer à l’étiologie de la démence.
Cette association entre glycation et démence est plus marquée chez les porteurs du gène APOE4, connu pour être à ce jour un des facteurs de risque génétiques les plus importants d’Alzheimer (2).
Les interactions entre APOE4 et glycation semblent être une piste plausible pour expliquer le développement de la démence sénile. Il reste à en trouver les mécanismes biologiques et voir si la réduction de l’accumulation de glycation pourrait protéger contre la démence.
A suivre…
© AGE Breaker 01 2024
[La glycation est une des causes majeures du vieillissement. Résultant de la fixation des sucres sur les protéines constituant l’organisme, la glycation génère des composés toxiques qui entraînent le vieillissement cellulaire. La glycation est notamment impliquée dans les dérèglements métaboliques, le vieillissement cutané et le déclin cognitif.] [AGE Breaker, compléments nutritionnels brevetés, à base d’acide rosmarinique, reconnus à travers le monde par les spécialistes du vieillissement pour leurs propriétés permettant d’inverser les effets de la glycation.]En savoir plus : www.agebreaker.fr
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(1) : Mooldijk, S.S., Lu, T., Waqas, K. et al. Skin autofluorescence, reflecting accumulation of advanced glycation end products, and the risk of dementia in a population-based cohort. Sci Rep 14, 1256 (2024).
https://doi.org/10.1038/s41598-024-51703-6
(2) : Blanchard, J.W., Akay, L.A., Davila-Velderrain, J. et al. APOE4 impairs myelination via cholesterol dysregulation in oligodendrocytes. Nature 611, 769–779 (2022). https://doi.org/10.1038/s41586-022-05439-w