Les progrès de la connaissance sur la glycation vont révolutionner le traitement du vieillissement et des maladies liées à l’âge.
La glycation a été décrite pour la première fois en 1911 par le médecin et chimiste français Louis-Camille Maillard. Tombée dans l’oubli pendant des années, cette découverte – une réaction chimique qui résulte de la fixation des sucres sur les protéines, sorte de caramélisation – a trouvé son intérêt dès les années 1940 dans la chimie alimentaire.
En conduisant à la commercialisation en masse de produits alimentaires riches en sucres ajoutés permettant d’en contrôler l’attractivité (aspect, goût), la glycation des aliments est une des causes de la « junkfood ».
A partir de la même époque, en lien avec l’explosion de la consommation de sucre à travers le monde, on observe une très forte hausse de l’incidence du diabète, pathologie ancienne mais historiquement plutôt rare, dont les conséquences sont celles d’un vieillissement accéléré. On observe plus récemment le même phénomène avec la maladie d’Alzheimer.
Au cœur de ces pathologies, on retrouve la glycation de certaines protéines de l’organisme consécutive à un excès de consommation de sucre.
Les inhibiteurs de glycation se sont avérés de bonnes molécules pour ralentir la progression du diabète. La carnosine (découverte en Russie au début du XXème siècle) puis la metformine (découverte en France dans les années 1920) se sont imposées comme des molécules de référence dans la lutte contre le diabète et indirectement contre le vieillissement. Malheureusement leur mécanisme d’action, inhibition de la glycation, cantonne leur activité à la prévention.
Au début des années 2000 on découvre des molécules capables de casser la réaction de glycation et donc d’en inverser les effets. L’alagebrium (ALT 711) découverte aux Etats-Unis, est la première de ces molécules mais son développement est stoppé. Peu après, une équipe française montre que l’acide rosmarinique, sous certaines formes, présente des propriétés permettant de casser des cross links issus de la glycation, redonnant ainsi aux protéines de l’organisme une part de leurs propriétés d’origine (1).
Cette preuve d’effet déglycant a été confirmée depuis (2).
Ces découvertes, dorénavant connues sous le nom de molécules déglycantes, présentent de nombreux intérêts notamment pour la lutte contre le vieillissement accéléré et les maladies liées à l’âge.
© AGE Breaker, mise à jour 06 2024
[La glycation est une des causes majeures du vieillissement. Résultant de la fixation des sucres sur les protéines constituant l’organisme, la glycation génère des composés toxiques qui entraînent le vieillissement cellulaire. La glycation est notamment impliquée dans les dérèglements métaboliques, le vieillissement cutané et le déclin cognitif.] [AGE Breaker, compléments nutritionnels brevetés, à base d’acide rosmarinique, reconnus à travers le monde par les spécialistes du vieillissement pour leurs propriétés permettant d’inverser les effets de la glycation.]En savoir plus : www.agebreaker.fr
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1 : D. Jean et Al. Evaluation in vitro of AGE-crosslinks breaking ability of rosmarinic acid. Glycative stress Research 2015; 2(4).
2 : A. Picaud et Al. Direct proof of the deglycating effect of rosmarinic acid on a glycated protein. Glycative stress Research. Published online: December 31, 2023. doi:10.24659/gsr.10.4_124