La cognition est l’ensemble des processus se rapportant à la fonction de connaissance et mettant en jeu la mémoire, le langage, le raisonnement, l’intelligence, l’apprentissage, la perception ou l’attention…
Le bon fonctionnement des fonctions cognitives dépend de l’intégrité du cerveau dont l’état atteint son niveau maximum au début de l’âge adulte mais qui a la particularité d’être « plastique » et continue à évoluer tout au long de la vie.
Les spécialistes de la cognition s’accordent pour constater que le vieillissement s’accompagne d’un déclin des performances cognitives.
On observe de grandes inégalités face au déclin cognitif
Malgré cet apparent consensus on observe de grandes inégalités face au déclin cognitif :
– Un nombre significatif de centenaires ne présente pas de signe de déclin cognitif et dans le même temps on assiste à une « épidémie » de la maladie Alzheimer dont les signes cliniques peuvent apparaître avant 60 ans !
– Certaines fonctions cognitives résistent bien au vieillissement, d’autres peuvent même s’améliorer avec l’âge comme par exemple la mémoire sémantique.
– Le niveau d’éducation et le style de vie sont des marqueurs du niveau des fonctions cognitives.
Bref de nombreuses questions se posent concernant la modulation voir la réversibilité de certains aspects du déclin cognitif.
Les facteurs de la performance et du déclin cognitif peuvent être classés en plusieurs catégories :
– Les facteurs intrinsèques qui font appel à la génétique, l’épigénétique et à certaines pathologies (diabète…).
– Les facteurs extrinsèques en lien avec les comportements (alimentation, sommeil, exercices physiques et intellectuels…).
– Les causes d’ordre biochimiques, stress oxydant et glycation.
Prendre le contrôle de son vieillissement passe par la bonne connaissance et maîtrise des mécanismes de la performance cognitive. Cela implique une prise en charge incluant tous ces facteurs sans attendre les premiers signes cliniques du déclin.
A suivre…