GLYCATION & COGNITION

PREVENIR LE DECLIN COGNITIF, premiers pas

Régime alimentaire contrôlé, activité intellectuelle et physique, maîtrise de la glycation et de l’oxydation sont au cœur d’une stratégie de prévention du déclin cognitif.

En modélisant des données statistiques provenant de méta analyses, des chercheurs (1) ont estimés qu’environ un tiers des cas de maladies d’Alzheimer pouvait être attribué à des facteurs de risques potentiellement contrôlables.

Les facteurs de risque les plus importants sont les suivants :
– Faible niveau d’instruction.
– Inactivité physique.
– Toxiques (tabagisme, pollution…).
– Syndrome métabolique (obésité).
– Etat dépressif.

Confirmant ces observations, l’expérience de programmes standardisés d’exercices physiques et intellectuels chez des personnes âgées montre qu’une amélioration de la perte d’indépendance est possible (2).

Facteurs de risque – oxydation et glycation sont en première ligne

S’il reste à préciser les mécanismes d’action de certains de ces facteurs de risque – oxydation et glycation sont en première ligne – une stratégie préventive contre le déclin cognitif (avant l’apparition des signes cliniques de ce déclin cognitif) se précise :
– Exercices intellectuels et physiques réguliers.
– Régime alimentaire strict (pas d’aliments à index glycémique élevé, pas de produits de cuissons brunis).
– Contrôle de la glycation et de l’oxydation.

 

 

(1) : S. Norton and Al. Potential for primary prevention of Alzheimer’s disease: an analysis of population-based data. Lancet Neurol. 2014 Aug; 13(8):788-94

(2) : D. Barnes and Al. Preventing loss of independence through exercise (PLIÉ): a pilot clinical trial in older adults with dementia. Aging Ment Health 2015, 19(4) 353-62.

Photo ; Olivia Knapp